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Les Irlandais

Le « collège des Lombards », fondé au 14ème siècle au sein de l’université de Paris, devint au 17ème siècle une résidence de séminaristes et de prêtres Irlandais, d’où son surnom de « collège des Irlandais » ou « séminaire des Irlandais ».

Au 18ème siècle, l’établissement possède à Arcueil une maison de repos rue du Moulin-de-la-Roche, actuelle rue de la Division Leclerc, qui fera qualifier d’Irlandais tout le quartier. Elle comprend un terrain de sport où les séminaristes viennent jouer au football le week-end.

Le domaine jouxte alors, au sud, le domaine des Guise et à l'ouest, de l'autre côté de la rue du Moulin-de-la-Roche, le fief de Montmort dont certaines parcelles, comme l'Aumônerie, ont été séparées.

En 1757, la résidence secondaire du principal du collège Lombard (c’est alors l’abbé de Capmartin) est envahie par les gendarmes. Une imprimerie clandestine y est découverte : manuscrits, livres, presses, papier… Il s’avère que les ouvrages illicites sont en réalité édités par l’entourage du dauphin et de l’archevêque de Paris, et l'affaire est étouffée.

Au lieu-dit le « Clos de Lardenay », sur l’actuelle rue Lardenay, une belle demeure possédant un jardin appartient en 1766 au père Pierre-François Lechanteux de Lardonay.

En 1768, le marquis de Sade, qui loue la maison appelée Aumônerie, villa des Irlandais (impasse donnant sur la rue de la Fontaine, face à la rue Taillefer) y commet l'un de ses premiers forfaits.


Etat des communes -1901

Au-dessus de l'avenue du Moulin-de-la-Roche, actuelle rue de la division Leclerc, se trouve au début du siècle une carrière de pierre (au centre sur le plan ci-dessus, avec un cercle bleu représentant la mare). De l’autre côté de la rue Paul Vaillant-Couturier, près du cimetière, la « glaisière du Ricardo », que l’on appelle aussi simplement « la Glaise », est exploitée jusqu’en 1925-1930. L'argile est utilisée en poterie et, mélangée au sable des Hautes Bruyères (extrait à Villejuif, près de l'actuel Institut Gustave Roussy), permet la production de briques dites de Vaugirard. Dès 1860, une briqueterie est d’ailleurs implantée entre la rue du Moulin-de-la-Roche, l’ancienne propriété des Irlandais et la route de Villejuif (actuelle rue Paul Vaillant-Couturier). Lorsque l’activité des carrières cesse, l’eau les envahit et les mares qui s’y forment sont utilisées par des blanchisseurs. Les enfants y pêchent des grenouilles et s’y baignent, ce qui provoque des accidents mortels.

Durant la première guerre mondiale, une fabrique de grenades s'installe rue du Moulin-de-la-Roche. Sa présence provoque l'inquiétude des riverains, mais heureusement, aucun accident ne se produit.

Le 24 août 1944, les troupes alliées du capitaine Dronne, de la division Leclerc, empruntent la rue désormais appelée « rue de la division Leclerc » pour se rendre vers Paris.

Jusqu’en 1960, un éleveur installé square de la Libération vendait son lait cru aux habitants du quartier.

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